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À mon sujet

Qu’est-ce qu’il y a à savoir à mon sujet ? Moi, c’est Phyrys. Le nom de plume n’est pas symbolique ou quoi que ce soit, c’est juste le même que j’utilise en ligne. Je dirais bien que je suis timide si ça n’était pas un mensonge : après tout, vous êtes en train de lire ce texte, sur un site internet conçu pour vendre des trucs rectangulaires avec des mots dedans, et ce même nom de plume en gros dessus. En plus, c’est moi qui ai écrit les mots dedans.

Pourquoi suis-je écrivain ? C’est très simple : vous voyez quand on est censé penser à son avenir, ses factures, comment vont se dérouler les projets d’avenir, et ce dossier à rendre en urgence pour jeudi minuit dernière heure (et que je rendais à minuit dix à tous les coups) ? Ces choses sont importantes. On appelle ça des responsabilités. Bah moi, je passe plutôt mon temps a penser à un univers avec une planète froide et sombre, et les gens cyniques qui vivent dedans.

Ça fait des années que je pense à cet univers, tellement longtemps que je ne sais même plus quand j’ai vraiment commencé. Le collège, peut-être. J’avais besoin de penser à autre chose que le monde réel. Au lycée, je sais que je me disais qu’il faudrait peut-être que je commence à coucher des histoires sur papier, puis un beau jour je me suis décidé à le faire. Je pourrais m’étendre sur le sujet, mais je pense que personne ne pardonnerait de lire un texte aussi long que ça. À la place, je vais parler de mon parcours scolaire : collège avec des notes moins que moyenne, puis bac professionnel, puis licence de psychologie (que j’ai eue, d’ailleurs).

Les gens m’ont toujours intéressé. Ne vous trompez pas, mon truc n’est pas d’écouter les rêves d’autrui, ou admirer ce qu’ils aperçoivent dans des tâches d’encre. Mon truc, c’est de regarder les gens traverser la route pour voir comment ils font d’un pays à l’autre, ou de voir comment ils réagissent quand on leur demande de recopier l’annuaire Français, puis qu’on déchire leur travail rendu à une dizaine de pages effectuées, et qu’on leur demande de continuer. Bref, la psychologie sociale. Autre chose m'ayant toujours intéressé : la science fiction. Et j'adore faire s'opposer les clichés de SF aux conséquences prévues par les recherches du monde réel. Je suis ce genre de gars, qui pinaille sur le scénario au cinéma.

C’est pour ça que vous pouvez être certains de voir des histoires de cynisme et de changement. Des histoires qui finissent toujours sur une note d’espoir, par contre. Surtout, des histoires concernant ceux qui sont, dans le dilemme du tramway, sur la voie à une seule personne.

L'Axiome

Qu’est-ce qu’un axiome ? La définition du dictionnaire est une proposition considérée comme évidente, et admise sans démonstration, appliquée dans le cadre des sciences. À la base, vous trouverez ce terme en mathématiques. Est-ce que moi et mes sept de moyenne en maths sommes des mathématiciens ? Non, pas du tout. Un axiome en psychologie pourrait être "L’homme sait qu’il sait". Vous n’avez pas besoin de le démontrer, si votre interlocuteur est capable de donner un argument contraire à cette affirmation, c’est qu’il est doué de conscience. C’est même écrit dans la dénomination de l’homme, Homo Sapiens Sapiens, l'homme qui sait qu'il sait.

Qu’est-ce que l’Axiome, dans ce cas ? L’axiome de l’Axiome est "Dans n’importe quelle civilisation, vous trouverez des individus mis de côté". L’Axiome est donc un regroupement de ces individus mis de côté qui finissent par rassembler bien plus que la somme des parties. Des personnes probablement peu fréquentables… ou pas. Techniquement, les intellectuels sont mis de côté dans un régime fasciste. Les pacifistes sont mis de côté dans un régime militariste, les bellicistes sont mis à l’écart dans des États pacifistes. L’Axiome est donc un refuge à réfugiés et expatriés divers et variés, et leur planète principale est Malth.

Malth est l’ancien monde principal des pariahs. Parasites stellaires s’exprimant dans un simulacre sonnant comme un anglo-saxon en train de recracher ses poumons, ils eurent un âge d’or où ils s’emparèrent d’une grande partie de la galaxie atteignable, et en profitèrent pour agir comme des êtres capables de s’emparer des corps des autres le feraient dans des circonstances pareilles : considérer leurs territoires et les populations y vivant, comme un terrain de jeu géant. Plus alarmant : il se trouve que, pour une raison pas du tout du tout affiliée aux vieux clichés de SF, ils ne peuvent que se greffer sur les détenteurs de chromosome Y. Vous le sentez venir, le désastreux scénario des sixties flairant bon le sexisme... sauf que ça serait pas drôle si j'écrivais aussi simple.


Histoire courte : lesdites populations finirent par en avoir marre, en particulier les fondateurs de l’Axiome, alors une rébellion sans nom, ont décidé de mettre fin à cette blague, sauf que la rébellion en question est surtout constitué d’anciennes esclaves pariahs, désormais inaptes à retourner vivre chez elles, faute d’avoir une culture compatible avec leurs espèces natales. Vous n'oubliez pas, comme ça, d'un claquement de doigts, une à deux décennies de vie. Encore plus quand vous êtes née là-bas. Considérez juste cette partie de l’histoire comme notre Rome antique, puis imaginez les esclaves goths et huns finissant par éclater l’empire romain, et s’installer dessus.

Désormais, au moment de la plupart des textes (à commencer par "La route de Liak"), l’Axiome accueille joyeusement toute personne laissée à l’écart, le tout vivant dans des enclaves d’expatriés cohabitant sous la très vague surveillance de l’ambassadrice générale, des Doxs et des Seekers que je détaillerai plus bas dans ce site.

Les Seekers

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Un collectif de médecins et biologistes, autant experts dans leur domaine qu’ils sont extrêmes dans leur idéologie, résidant dans des grands organismes vivant les hébergeant, et s’enfonçant profondément sous terre, qui ne font aucun sens pour les non-initiés. Malgré une apparence très souvent chitineuse leur valant le surnom de "blattes" chez les Colonists, les Seekers ne sont pas des colonies d’insectes. En fait, un Seeker n’est jamais né Seeker, chacun d’entre eux ayant auparavant été une autre espèce qui aura fini, après des années de modifications, par suivre la mode locale. Ce que veulent les Seekers est simple : une vie consciente est, pour eux, l’équivalent d’une pièce maîtresse d’art. Quiconque aura causé gratuitement l’arrivée de patients à soigner, ou ressusciter, dans leurs ruches, se verra d’abord refusé d’accès, puis en cas d’envoi répétés de nouveaux patients, démontré que si les Seekers sont maîtres pour soigner jusqu’à la mort même, ils sont également capables d’humour très potache sur la manière d’amputer une infection. 

Cambria

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Cambria est une planète majoritairement couverte d’océans, à l’exception de trois continents : les provinces de l’Aube, au nord abritant les cambriens (la minuscule est importante : cambrien désigne l'espèce, Cambrien désigne un digne habitant de la planète), des êtres à peu près humains vivant sur des bancs de falaises couvrant de rares vallées, et qui étaient à ça de découvrir l’électricité et le navire à vapeur avant l’arrivée des pariahs ; les terres de la confédération nocta, au sud, peuplé d’humanoïdes nocturnes à la peau capable d’imiter l’environnement proche, et présidant leur vie monastique dans des grandes villes et temples en pierre, nichés dans une jungle couvrant plus de jungle ; les territoires cavernicoles, à l’est, ce que les Colonists ont rapproché au mieux de nains résidant dans des caves souterraines couvertes par un large continent désertique, et dont la vie consiste à laisser la génération suivante naître avec une morphologie radicalement différente à leurs parents, pour s’adapter aux conditions de leur lieu de vie. Le reste de la galaxie a un dicton : si ça a la peau lisse, ça a des pouvoirs psychiques.

Les Colonists

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Les humains les plus proches de nous autres, deux cent ans dans le futur. Si ça a la peau lisse, ça a des pouvoirs psychiques. Plus endurants que la majorité des espèces, capables de tirer des conclusions à partir de rien et d’inventer des modes de vie radicalement différents les uns des autres, les Colonists sont maintenant réunis en plusieurs alliances du nom de leurs vaisseaux colonies : l’Albion-Confucius, le Spartak-Manhattan et le Santa Maria-Venture Seekers.

La Terre

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Auparavant le fier foyer de Phyro, une des premières planètes ayant résisté à l’expansion des pariahs et de leurs vassaux longues-oreilles. Désormais un rocher irradié suite à une guerre nucléaire. Les Terriens continuent sans relâche une guerre interne pour une raison oubliée d’eux-mêmes, ayant oublié leur passé, l’existence des Colonists et le fait que, quelque part dans l’espace, Phyro existe toujours, largement ignorants du fait qu’ils ne peuvent désormais plus vivre si leur environnement proche est dénué de radiations.